Être jeune et aidant

Un jeune aidant peut venir en aide à un membre de sa famille ou de son foyer : père, mère, frère ou sœur, grand-parent… Cette aide régulière, prodiguée de manière temporaire ou permanente, peut prendre plusieurs formes :

• la gestion du domicile et des tâches ménagères : ranger, faire à manger, faire les courses ;
• la gestion de la fratrie : aide aux devoirs, aller chercher à l’école ou donner le bain aux plus petits ;
• les soins personnels et médicaux : aider la personne à se déplacer, à s’habiller, se laver, faire des soins ;
• un soutien affectif : écouter, soutenir, rassurer, etc.
• un soutien dans les tâches administratives ;
• un soutien financier : travailler pour gagner de l’argent pour la famille, gérer le budget.

Être un jeune aidant : du positif…

Le rôle de jeune aidant peut avoir des effets positifs et permet de développer des savoir-faire, des aptitudes et des qualités personnelles comme :

• Sentiment de fierté, d’utilité,
• Maturité par rapport aux autres jeunes du même âge : meilleure compréhension du monde des adultes, sens des responsabilités ;
• Relation privilégiée avec le proche aidé : rapports moins conflictuels, complicité et confiance…
• Acquisition de compétences techniques et humaines. Par exemple, organiser les rendez-vous, manipuler l’appareillage, gérer les traitements médicaux et les piluliers.

… mais aussi des risques

Mais cette responsabilité comporte aussi des risques pour :

• La santé mentale et physique : fatigue, anxiété, dépression, troubles alimentaires, troubles du comportement, troubles du sommeil, lombalgies, maux de tête…
• La scolarité : il peut y avoir une incidence sur les apprentissages et la réussite scolaire pouvant aller jusqu’à la déscolarisation (absence, retard, fatigue, difficultés de concentration) ou, au contraire, un surinvestissement scolaire.
• Les loisirs et vie sociale : difficultés à participer aux activités extrascolaires pour s’occuper du proche, compliqué d’inviter des amis à la maison…